Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Masques
6 mars 2008

jeudi

Je ne voterai pas aux municipales : je ne me suis pas soucié à temps de me faire inscrire sur les listes électorales à Paris et, à dire vrai, n'en avais guère envie, ne me sentant pas vraiment parisien. Rentrer voter à Angers dimanche est exclu pour raisons financières ; quant au second tour, sa date coïncide avec celle de mon premier examen. J'aurais pu donner procuration à ma mère, mais j'avoue que je ne me suis pas préoccupé de faire la démarche durant les vacances. Bah ! de toutes façons, tous les sondages prévoient une réélection facile du maire au second tour.

Dans dix jours, c'est donc ma première épreuve d'examen, un dimanche comme d'habitude. Épreuve, jamais le terme n'a paru si approprié, puisque nous serons enfermés de 6h30 à 23h30, chacun dans une petite pièce dont on ne peut sortir que pour aller aux toilettes, surveillés par des appariteurs postés dans les couloirs ; ceux-ci doivent du reste s'ennuyer beaucoup plus que nous…
Beaucoup s'angoissent à l'idée de se lever aussi tôt. Moi, cela ne me gêne pas : ce n'est guère plus tôt que mon heure habituelle. Je redoute davantage les coups de barre en milieu de matinée et d'après-midi. Quand on « entre en loge », comme on dit, il fait encore nuit, et le jour est tombé depuis longtemps lorsqu'on en sort, groggy et l'estomac barbouillé de ce qu'on a ingurgité à la va-vite en guise de repas.

Samedi dernier, profitant du temps exceptionnel, Simon et moi sommes descendus jusqu'au Châtelet faire quelques courses. Simon voulait acheter un pantalon et nous sommes donc allés chez Celio, faute d'une meilleure idée. Le magasin de la rue de Rivoli est bizarrement situé, perché en haut d'un ancien grand magasin qui héberge maintenant plusieurs enseignes. On y accède par un dédale d'escaliers mal signalés, ce qui explique peut-être pourquoi il y avait si peu de monde pour un samedi après-midi. Après un moment d'hésitation, je suis froidement entré dans la cabine d'essayage avec Simon, sous l'œil impassible d'un vendeur. J'ai trouvé que voir, à deux pas du public dont on est séparé par un simple rideau, son boyfriend entièrement vêtu du haut mais dont le bas n'est recouvert que d'un boxer gracieusement moulant avait quelque chose d'intensément érotique.
L'achat effectué, nous nous sommes promenés le long des quais au milieu des touristes, nombreux en cette période de vacances, et sommes rentrés à pied sous un beau soleil, en empruntant les petites rues du Marais.

Publicité
Commentaires
Publicité
Publicité