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Masques
3 décembre 2007

lundi

De retour à Paris, sous les bourrasques de vent et les averses de pluie ou de grêle. Dans le studio, il ne fait guère chaud et j'ai pris l'habitude de porter en permanence une veste polaire par dessus un gros pull.

Ces dernières semaines, j'ai à plusieurs reprises hébergé des pensionnaires chez moi, le weekend de préférence pour ne pas envahir mon colocataire, et je dois dire que ces brèves visites ont égayé ces fins de semaines qui, sinon, restent un peu solitaires et mornes, surtout maintenant que la température n'incite plus guère à la promenade et aux sorties.
Il y a d'abord eu mon frère, les tout derniers jours de ses vacances de Toussaint. Lorsque je rentre dans la famille, je ne le vois pas beaucoup : il est constamment par monts et par vaux, de sortie avec ses copains, et il n'y a que le dimanche soir qu'il passe généralement à la maison, bien souvent occupé à terminer à la hâte son travail pour le lendemain au lycée. Tandis que lors de sa visite ici, je l'ai eu deux jours pour moi.
Valentin, lui aussi, est venu passer un weekend ; bien qu'il ait de la famille proche à Paris, il y vient rarement. Nous avions prévu d'aller ensemble voir l'exposition Courbet que, de toute manière, je voulais visiter, attiré par le saisissant Désespéré, cet autoportrait qui sert d'affiche à l'exposition. Valentin fait les visites comme il fait tout, consciencieusement et avec méthode ; il s'était auparavant documenté de sorte que j'ai pu profiter de sa connaissance du sujet, quoique, pour ma part, j'eusse volontiers privilégié une visite un peu moins… ordonnée.
Enfin, j'ai hébergé Simon durant trois jours, le temps qu'il a passé à Paris début novembre. Disons seulement qu'au bout du compte, la déception a été à la hauteur des espérances que j'avais nourries : il était, je crois, content de me voir, j'étais content de le voir – c'est peu dire –, nous avons eu de bons moments, des moments d'intimité qui m'ont fait espérer de plus belle – car on ne ment pas dans ces instants-là –, puis il est reparti comme il était venu, laissant toutes mes questions sans réponses. Jusqu'à sa visite j'y croyais encore, contre toute raison peut-être ; ce n'est plus le cas. L'ennui, c'est que je suis toujours amoureux de lui. Malgré S n°2, qui me plaît et m'attire énormément, et dont je pourrais fort bien, et en même temps, tomber tout aussi amoureux si je m'y sens encouragé.

Lu sur un blog musicien que je suis fidèlement un joli billet sur En blanc et noir, une œuvre un peu méconnue que j'aime moi aussi – j'en avais choisi le titre pour l'un de mes anciens blogs.

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