lundi matin

Hier, ma mère et Fred étant partis passer la journée à la campagne, mon frère et moi, plus un de ses copains avec qui il avait prévu de bosser, avons pique-niqué dehors dans le jardin, comme au plus fort de l'été. Après, je me suis installé dans une chaise longue pour bouquiner tandis qu'eux allaient s'enfermer pour faire des maths, de la physique, ou je ne sais quelle chose ennuyeuse ; mais au bout d'une demi-heure, le soleil et la chaleur ont eu raison de leurs bonnes résolutions et ils ont décidé de sortir…  Vers cinq heures j'ai la visite de V*, accompagné de D* qui portait une jupe (?) couvrant à peine son entrejambe ; ils sont restés jusqu'à l'heure du dîner. Bref, une journée idéalement paresseuse.

Le soir, j'ai commencé à trier les affaires que je veux emporter mercredi. Cela fait déjà un bon chargement ; je dois m'assurer que Mathieu sera là pour m'aider à les monter jusqu'au sixième étage, le piano numérique surtout que de toute façon je ne pourrais pas porter seul. Je ne sais pas toujours quoi emporter, et dans le doute j'ai tendance à prendre plus que le strict nécessaire ; voir ma chambre se dégarnir peu à peu des objets les plus quotidiens me fait prendre conscience de manière aiguë de la proximité du départ. Je me dis que lors de mes retours ici certains weekends, dans une chambre à moitié vide, je ne me sentirai probablement plus autant chez moi.