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Masques
8 juin 2007

vendredi

Il y a quelque temps, mon futur colocataire et moi avons visité notre « appartement ». Si j'utilise des guillemets, c'est que le terme paraît bien ronflant pour désigner la réunion de trois chambres de service en enfilade – des chambres de bonne, dirait ma grand-mère – au septième étage (sans ascenseur) d'un immeuble bourgeois. Actuellement occupé par deux filles, des étudiantes qui le libéreront fin août, il comporte deux chambres et une pièce commune qui comprend un coin cuisine et une douche – autant dire qu'il y reste peu de place – ainsi qu'une petite table se rabattant contre le mur où prendre des repas, à condition de ne pas prétendre y caser plus de deux assiettes. Des deux chambres, l'une est légèrement plus grande que l'autre (moins exiguë, devrais-je dire) ; je la laisserai à M*, d'abord parce que c'est par lui que j'ai pu trouver cette colocation – l'appartement appartient à son parrain –, et aussi parce que l'autre pièce, située à l'extrémité du couloir, n'a pas de voisin, ce qui me paraît un avantage déterminant. Bon, ce n'est pas Versailles mais les pièces sont claires à défaut d'être spacieuses, et l'appartement, donnant sur une cour intérieure, paraît silencieux bien qu'il se situe dans un quartier bruyant qui n'est pas de mes préférés. Et puis le loyer est vraiment modique – peut-être bénéficions-nous d'un prix d'ami. Mon père s'est engagé à en payer la moitié, une fois déduite l'APL. Évidemment, nous ne signerons le contrat de location que début septembre ; je touche du bois pour que d'ici là l'affaire ne capote pas.
En tout cas, cela me plaît davantage que l'appartement en banlieue qu'une fille m'avait proposé de partager, dont le loyer du reste était plus cher. Et puis j'aime bien mon colocataire, un garçon discret avec qui je cohabiterai aisément. Au fait, lui aussi passe le bac dès lundi.

Comme j'ai passé beaucoup de temps à Paris ces deux derniers mois, j'ai un peu négligé mes quelques amis d'ici, sauf Valentin que j'ai continué de voir régulièrement. Il a terminé ses examens depuis déjà quelque temps et attend ses résultats avec confiance. Durant l'été, il part un mois au Canada et sa compagnie me manquera lorsque je me retrouverai seul ici à bosser. Car je vais, dès le 15 juillet, retrouver mon job d'été, à temps plein cette fois. J'aurais aimé trouver mieux, ou du moins quelque chose d'un peu plus motivant que la saisie de bordereaux, mais je ne me plains pas : c'est déjà une chance d'avoir cela.
J'ai peu de nouvelles de V* ; il s'était trouvé un copain sur le net, mais cela n'a duré que quinze jours : finalement, il ne lui plaisait pas du tout ! Pour le moment, il prépare son concours et ne pense guère à la gaudriole.

J'ai appelé S* ; peut-être nous trouverons-nous au même moment à Paris, le 13 lorsque j'irai rendre mon travail. Aujourd'hui, je ne cessais de repenser à lui.

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