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Masques
20 octobre 2007

samedi matin

Hier en cours, cela sentait le jour de grève ; de mon groupe du vendredi matin, où nous sommes normalement trois, j'étais le seul présent à neuf heures et demie. Les deux autres ne sont arrivés qu'une heure et demie plus tard : l'un, qui habite en province, n'avait pu prendre son train habituel et l'autre, une japonaise qui parle très mal le français et loge à l'autre bout de Paris, s'était trouvée prise dans la galère du métro. La Chapelle était presque déserte – quand même, Josette était là ! – et, seul bon côté des choses, il n'y avait pas la queue à la cantine.
Je sais que V* a pu sans encombres trouver un train en fin de journée : il m'a appelé une fois assis dans son TGV ; en revanche, Mathieu a préféré attendre ce matin pour repartir chez ses parents.

Je n'aime pas trop mes weekends à Paris ; je m'y sens seul. Souvent, après les corvées ménagères, courses alimentaires, passage à la laverie, je me retrouve sur mon lit en me demandant comment je vais occuper mon temps. Lorsqu'il faisait encore beau, j'allais volontiers me balader dans les environs, mais les températures automnales m'y incitent moins désormais. Et pour tout arranger, je suis à court de bouquins. La solitude ne me vaut rien car alors je me mets à gamberger…  Tout à l'heure, je retourne déjeuner chez ma grand-mère et cela me changera les idées.
Les vacances de Toussaint approchent et je pars vendredi prochain, dès le début d'après-midi. Val m'a plusieurs fois proposé de l'accompagner dans le Midi, mais je n'ai pas envie de passer plusieurs jours en compagnie de ses parents ; je ne me sens à l'aise ni avec eux ni avec leur style de vie : mondanités, sorties, restaurants chics, j'aurais l'impression d'être un pique-assiette. Et puis, aussi bête que cela paraisse, j'ai envie de me retrouver un peu « chez moi » – je n'ai visiblement pas encore fait mon trou ici, dans ce petit appart –, en espérant que l'atmosphère y sera un peu plus sereine que la dernière fois. J'avais aussi songé à descendre quelques jours chez mon père : j'ai très envie de revoir les petits, et il me l'a proposé lorsque je l'ai rappelé hier ; mais comme il n'a pas offert de me payer le billet, la question est réglée : je ne peux pas me le permettre.

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