Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Masques
28 septembre 2007

vendredi

Ces derniers jours, je m'étais presque décidé à expérimenter les Vélib' pour me rendre en cours ; j'avais même repéré un trajet agréable, longeant le canal avant de rejoindre la piste cyclable de l'avenue Jean-Jaurès. La pluie qui tombe abondamment aujourd'hui me fait quand même préférer le métro. Et puis leurs vélos sont vraiment trop moches…

Après une semaine de cours, j'ai l'impression de ne pas encore avoir repris le rythme ; ou peut-être est-ce parce que j'ai légèrement moins de boulot que l'an dernier, pour l'instant du moins. Je ne vais pas m'en plaindre. Une chose qui reste immuable, c'est la qualité de la bouffe à la cantine : à midi, un brouet baptisé chou chinois, quelques feuilles fadasses nageant dans de l'eau trouble, accompagnées de patates à l'eau. J'ai déjeuné avec B* et deux nouveaux, des première année qui sont dans l'un de mes cours ; l'un d'eux est nantais, presque un voisin, et fait l'aller et retour deux fois par semaine, comme je faisais l'an dernier.

J'ai envoyé un email à Simon pour le prévenir que j'avais maintenant une connexion internet, en espérant qu'il se brancherait de temps en temps sur MSN, même s'il n'est guère adepte de ce genre de chose. En parlant de MSN, je m'étonnais de ne plus jamais voir Z* en ligne ; c'est qu'il m'a tout bonnement supprimé de sa liste de contacts. Il est vrai qu'on ne se parlait plus que rarement ; la dernière fois remonte à la mi-août et ce jour-là il s'était d'ailleurs montré presque désagréable. Quoi qu'il en soit, avec lui disparaît de ma vie le dernier de notre petit cercle de blogueurs des débuts et j'en suis triste ; je pense encore souvent à eux tous. Hasard de la vie, je me suis rendu compte que j'habitais désormais tout près de chez Baptiste, cinq ou dix minutes à pied ; mais je n'ai plus eu avec lui le moindre contact depuis bien longtemps.

Demain, V* débarque à Paris avec père et mère qui accompagnent leur petit chéri et l'aideront à s'installer. J'avais proposé de lui donner un coup de main mais ils sont assez nombreux comme ça et je préfère qu'on se voie le soir ou bien dimanche, lorsque ses parents seront repartis. Ses cours débutent lundi. Il est anxieux car il ne connaît presque personne ici ; mais sociable comme il est, au bout de huit jours il connaîtra la terre entière et aura quatre ou cinq filles pendues à ses basques.

Publicité
Commentaires
Publicité
Publicité