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Masques
14 septembre 2007

vendredi soir

Il fait un temps superbe, pas un nuage, et c'est un vrai plaisir que se balader dans les rues. J'ai passé la plus grande partie de la journée avec Valentin, qui a eu le bon goût de ne pas m'infliger les quelque mille deux cents photos qu'il a rapportées du Canada. J'en ai quand même regardé quelques-unes sur son ordinateur ; ce sont surtout les scènes de nature ou de paysages qui m'ont frappé ; certaines sont à couper le souffle et donnent vraiment l'envie de visiter ce pays. Lui, je ne le trouve pas vraiment changé mais peut-être plus serein et aussi moins absolu, d'une certaine façon plus indulgent envers les autres et envers lui-même. Je me demande si le fait de passer plusieurs semaines seul, ou plutôt au seul contact de lieux et de personnes inconnues, loin de toute attache, n'aide pas à mettre sa vie (bon, c'est un grand mot) en perspective. À condition d'avoir le courage de partir, ce qui n'est pas mon cas ; je ne l'en admire que davantage.

À chaque fois que je me retrouve seul – ce qui arrive un peu trop souvent à mon goût cette année –, V* redevient la tentation numéro 1. J'y résiste pour l'instant, sans trop savoir pourquoi. Car après tout cela ne fait de mal à personne et même, en ce qui me concerne, cela ne m'a fait jusqu'ici que du bien. C'est que, bien qu'il soit un garçon complexe, avec lui les relations sont simples. Bizarrement, aucun de nous deux ne se lasse de cette histoire à éclipses, un peu bancale. Pour être honnête, en sus de sentiments bien réels que je ne cherche plus à qualifier, il y a entre nous une chimie sensuelle étonnante (détonante) à laquelle je trouve difficile de renoncer.
Au fait, il a trouvé un studio dans le 14e – pas le rêve à ce qu'il dit – qu'il a fini par prendre de guerre lasse. Son école ne rentre que début octobre.

À cause d'un crétin qui a pilé devant moi, j'ai fait une chute à vélo tout à l'heure en rentrant. Je reconnais que je le suivais d'un peu trop près et je n'ai pu m'arrêter à temps. Le choc n'était pas violent, mais suffisant pour me déséquilibrer et me faire tomber ; en me recevant, je me suis retourné le poignet et j'ai sans doute une légère entorse. Je me suis aussi cogné à hauteur des côtes et depuis, éternuer me fait un mal de chien. Mon vélo, lui, se porte comme un charme…

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