mercredi

Je suis venu à Paris pour trois jours bien qu'en réalité je n'aie d'autres obligations que celle de rendre mon travail avant 17 h aujourd'hui. J'aurais pu le rendre dès ce matin mais je répugne à l'idée de me priver des quelques heures auxquelles j'ai encore droit, tout en sachant très bien que je ne ferai plus aucune modification. Je rendrai à quatre heures, au moment où, de toute façon, je n'aurais plus le temps matériel de rien changer.
Me voilà à traînasser devant un poste informatique du foyer, en attendant 16 h. Même si pour presque tous les étudiants les cours sont maintenant terminés, on voit toujours autant de monde ici ; il y a encore quelques examens, dont une partie sont publics, et beaucoup viennent aussi continuer à profiter des studios de travail. D'ailleurs, j'en profiterai demain moi aussi pour bosser le piano.

Hier soir, j'ai dormi chez B*, sur un gros fauteuil dont les éléments se déplient pour former un épais matelas de mousse, de loin le plus confortable des couchages d'appoint que j'aurai expérimentés cette année ! Je vais rester chez lui jusqu'à vendredi. B* est davantage un copain qu'un ami ; même si on se croise très souvent – nous avons une classe en commun –, qu'on se fait la bise et qu'on bavarde parfois, je le connais finalement assez peu. Mais je l'aime bien.

Que font deux mecs gays lorsqu'ils se déshabillent au moment de se coucher ? Ils se matent discrètement, l'air de rien. Jolie vue, je dois dire…

Addendum de 16h30 : Je suis officiellement en vacances.