dimanche

Hier, je suis passé chez ma grand-mère dans l'après-midi et en suis revenu avec un petit tapis qu'elle m'a donné, qui m'évitera de me geler les pieds sur le carrelage le matin quand je me lève ; et puis cela habille un peu la pièce dont l'apparence reste encore assez spartiate. Il me reste à trouver quelque chose à accrocher au mur, poster ou autre…  Peut-être une plante verte, aussi.

Le soir, je suis allé chez V* ; son studio est vraiment bien, encore qu'il se situe dans un quartier très excentré, assez loin du métro. C'est au deuxième étage d'un immeuble récent – disons, le récent d'il y a quelques décennies – et, bien que la surface ne soit pas immense, l'espace y est bien organisé. Une curiosité : un immense lit-placard – comme dans Tintin – avec tables de nuit incorporées ! Imposant, pas très beau, mais fonctionnel…  Au moment où je suis arrivé, V* était en train de ranger ses (nombreuses) affaires et il était passablement énervé, ses parents et lui ayant passé la majeure partie de l'après-midi dans les embouteillages du samedi à faire des achats qui à nul autre n'auraient semblé de première nécessité : une nappe et un fer à repasser !
Alors que l'idée l'avait excité comme une puce tout l'été, V* s'angoisse maintenant de se retrouver seul à Paris, habitué qu'il est à être constamment entouré, et j'étais content d'être là pour lui. J'ai dormi chez lui et, pour une fois, ai paressé au lit ce matin jusqu'à dix heures. Dès demain, il va être occupé par sa rentrée, mais nous avons quand même convenu qu'il viendrait visiter mon « chez moi » dans la semaine.

J'avais prévu de bosser cet après-midi mais j'ai encore tout la journée de demain pour cela et préfère profiter du soleil pour continuer à explorer les environs. Je n'aime toujours pas Paris, mais le dimanche y est quand même plus vivable qu'en semaine ; j'envie ces villes italiennes que j'avais visitées, dont les voitures sont quasiment bannies et où il fait bon se promener.