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Masques
9 septembre 2007

dimanche

Hier soir, malgré mon humeur un peu morose, je me suis rendu à l'anniversaire de V*, où j'ai retrouvé la petite troupe habituelle ; seule manquait D* qui est encore en Irlande. On célébrait à la fois l'anniversaire et les retrouvailles de rentrée ; mines bronzées, récits de voyages, tout sentait encore les vacances, même le menu plus ou moins espagnol – V* et sa famille sont des fondus d'Espagne. Il se trouve que mon cadeau était à l'unisson, puisque j'avais déniché à Paris avant l'été un petit recueil de poèmes de Garcia Lorca, Sonetos del amor oscuro, que je réservais pour cette occasion. La soirée s'est passée au jardin – il faisait bon – et V* avait l'air heureux au moment de souffler les vingt bougies du gâteau, malgré les déboires qu'il a connus dans sa recherche d'un studio à Paris.

Samedi dernier, c'est une ville encore en vacances que j'avais quittée et lorsque je suis rentré avant-hier, j'y ai perçu le changement : tout le monde a repris. On le voit à de menus détails, l'air plus affairé des passants, la circulation, la fréquence des bus, le sac sur l'épaule des écoliers et lycéens. Mais le soleil, les tenues légères et un léger reste d'insouciance font que cela « sent » encore l'été.
Mon frère a un emploi du temps très lourd, bien plus que celui que nous avions en L ; au milieu de sa pile de livres, j'ai reconnu le bouquin de philo, le même que Thomas utilisait il y a deux ans. Inutile de dire que ce ne sera pas sa matière préférée.
Je n'ai pas encore vraiment songé à ma propre rentrée. Officiellement, elle a lieu le 17 mais en réalité, les cours ne commenceront pas avant la semaine suivante. Je vais à Paris mercredi pour les papiers de la colocation, et peut-être dès ce jour-là entrerai-je en possession de la clé de mon « chez moi. »  Cependant je ne prévois pas de m'installer avant quelque temps et de toute façon, je suis tributaire de Fred pour mon déménagement. Pour dire vrai, maintenant que l'échéance est toute proche, je commence à réaliser que je vais quitter la maison, et bien que je trouve l'idée excitante, je mentirais si je n'avouais aussi que cela me cause une certaine appréhension.

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