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Masques
7 août 2007

mardi

Je continue de me réveiller très tôt, sans réelle nécessité puisque je peux arriver au boulot n'importe quand entre huit heures et demie et neuf heures. Hier soir, mon frère et moi avons bavardé jusqu'assez tard, quinze jours de nouvelles et de petits riens à nous raconter. J'aime toujours ces moments de complicité entre nous, passés assis par terre devant un thé à la menthe à échanger confidences et anecdotes. La semaine prochaine, ma mère et lui vont une semaine au bord de la mer chez mes grands-parents qui, eux, seront déjà repartis. Je ne les accompagne pas : malheureusement, cette année le 15 août tombe en plein milieu de semaine et je ne termine mon job que deux jours plus tard.

Valentin devrait rentrer vers ce moment-là. Nous échangeons périodiquement des emails et même, deux fois, avons pu nous fixer rendez-vous pour bavarder sur MSN, malgré le décalage horaire. Il est toujours aussi enthousiasmé par le Canada et prétend même qu'il aimerait s'y installer ; mais je lui ai formellement défendu de me laisser tomber.

Mon frère m'a rapporté du nougat de Montélimar, du vrai ; c'est très bon, tendre et parfumé ; rien à voir avec ce qu'on vend d'habitude sous ce nom.

Un jour – c'était la veille ou l'avant-veille du 14 juillet –, alors que je rentrais d'une course en ville, en descendant du bus, à 300 m de la maison, je tombe sur Y* ; surpris, car il habite à l'autre extrémité de la ville, je lui demande ce qu'il fait là ; il me donne une explication un peu embrouillée. On ne s'était alors encore vus que trois ou quatre fois, et une fois seulement plus longuement tous les deux seuls, la veille justement. Nous bavardons quelques minutes, le temps d'arriver à la maison, puis je lui dis que je dois le laisser car je ressors aussitôt dîner chez un copain – chez Val, juste avant son départ. À son air, je vois bien qu'il est déçu ; je devine alors qu'il s'était posté là pour avoir une chance de me croiser comme par hasard ; peut-être même avait-il attendu longtemps. De ce moment-là, j'ai commencé à le regarder différemment. Deux jours plus tard, je l'ai embrassé.

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